Biathlon | Lausanne 2020 : les réactions des Français après le sprint

Rédigé le 14/01/2020
Louis Delvinquière

BIATHLON – Le sprint de ces Jeux olympiques de la Jeunesse de Lausanne 2020 n’était pas de tout repos sur le pas de tir. Dans une ambiance folle, les Français ont connu des fortunes diverses. Ils ont réagi après leur course pour Nordic Magazine.

Théo Guiraud-Poillot : « Ils m’ont donné de la force »

« Ça fait du bien de faire une course à peu près correcte par rapport à l’individuel que j’avais vraiment raté, j’étais déçu. Ce n’est pas une course parfaite mais avec un 8/10 plutôt en forme en skis j’arrive pour jouer le top 10 à la fin c’est quand même plus plaisant que de jouer derrière sur l’individuel.

Il y avait pas mal de vent. J’étais bien réglé. Je rate la première sur mes deux tirs. Peut-être encore un peu trop de pression, un petit peu tendu. Je suis plutôt satisfait de mon tir.

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Ce public pousse vraiment. C’est super sympa avec tout ce monde. Ils m’ont donné de la force dans le dernier tour car j’étais parti un peu trop vite dans le premier tour. Un peu excité avec cette ambiance, l’envie d’aller vite. Donc ça m’a manqué un peu sur la fin mais satisfait de ma course. »

Mathieu Garcia : « J’ai subi le vent »

« Je suis assez mitigé. 8/10 ça reste un score correct mais sur le debout j’ai subi le vent (une grosse rafale a soufflé, NDLR). Au bout du canon ça bougeait énormément et l’influence du vent sur la carabine reste toujours quelque chose d’assez important. Du coup, j’ai dû patienter et les secondes ont continué de passer.

J’avais une forme convenable sur les skis mais pas au top pour compenser mes erreurs au tir. Le public est toujours aussi incroyable mais malheureusement je n’avais pas les mêmes jambes que sur le début des JOJ. À cause des deux courses déjà courues, sans doute. »

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Lou Thiévent : « Un couché horrible »

« Quatre fautes… C’est sur le couché que ça a été compliqué. je suis parti fort j’avais de très bonnes sensations. C’est dommage parce que ça fait longtemps que j’attendais des sensations comme ça à skis. J’arrive pas à concrétiser sur le pas de tir.

Je n’ai pas compris sur le pas de tir. Il y avait du vent qui poussait un peu à gauche mais moins qu’aux essais. J’ai cliqué mais je ne sais pas ce qu’il s’est passé, j’en ai aucune idée et c’est très frustrant. Mon debout est beau, ni lent ni rapide, plutôt posé et construit et j’en suis content.

Ça fait 4 ou 5 course que je n’avais pas loupé une balle en couché. Arriver ici et faire 4 fautes, c’est vraiment dur quand on a de telles sensations sur les skis. Il faut que je parle de ces erreurs avec les coachs.

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Il y avait encore aujourd’hui énormément de monde pour nous pousser sur la piste. Déjà samedi c’était fou, je ne m’attendais pas à un événement aussi gros que ça. Je voudrais remercier tout le public qui était là car ils nous aident vraiment énormément. Dans la dernière boucle, quand on entend des centaines et des centaines de personnes crier votre nom, c’est vraiment impressionnant. »

Aubin Gautier-Pélissier : « Je ne suis pas venu là pour ça »

« C’est honteux… Franchement j’ai honte de moi, c’est ridicule. En mettre zéro c’est vraiment une grosse désillusion. Après je me suis dépouillé sur la piste mais de toute façon… c’est terrible. Je ne suis pas venu là pour ça.

J’ai réglé avec un vent assez fort qui pousse vers la gauche. J’arrive au pas de tir avec un vent qui pousse pas mal dans le fond et à gauche. Donc j’ai cliqué, ça ne rentrait pas. Il s’est calmé donc j’ai re-cliqué. Je me suis perdu dans mes réglages et voilà, j’ai mal analysé le vent et j’en met aucune.

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On est obligés de se dépouiller ! Le public donne des ailes et dans un mauvais jour comme aujourd’hui, on se met une grosse mine, on se fait mal. Le public est venu en nombre donc c’est la moindre des choses. »

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Photos : Nordic Magazine

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