Planète Blanche #31 : coloriez Martin Fourcade pendant le confinement !

Rédigé le 30/03/2020
Florian Burgaud

PLANÈTE BLANCHE – Toutes les semaines, retrouvez l’actualité – qui se veut le plus exhaustive possible – des sports blancs sur Nordic Magazine

Un coloriage Martin Fourcade pour faire passer le confinement !

Un modèle de coloriage a été publié sur les réseaux sociaux du Martin Fourcade Nordic Festival. Celui-ci représente le néo retraité septuple vainqueur du gros globe de cristal de la coupe du monde de biathlon en train d’effectuer un tir debout, sa spécialité. À vos crayons !

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Perrine Laffont : « J’ai repris goût à la compétition »

L’Ariégeoise Perrine Laffont (21 ans), vainqueure de la coupe du monde de ski de bosses pour le troisième hiver de rang, a accepté de se confier à la Planète Blanche de Nordic Magazine. Elle revient sur un hiver pas comme les autres, le gros globe du freestyle, son futur et sa relation avec ses coéquipiers, comme Camille Cabrol. Entretien.

  • Vous terminez la saison avec huit victoires en dix courses alors qu’en décembre vous disiez ne pas vous fixer d’objectifs précis : vous vous êtes finalement prise au jeu…

Non ! J’ai vraiment pris cette saison de la façon la plus relâchée possible sans me prendre la tête sur les résultats. C’est ce que j’ai fait du début à la fin. À chaque course, je me disais  »si je fais podium c’est bien, si je gagne encore mieux mais s’il n’y a rien ce n’est pas grave. » Le principal était de se focaliser sur mes entraînements, faire le meilleur run possible et voir ce que ça donne en bas de la piste. Finalement, ça a plutôt bien fonctionné [rires] !

Perrine Laffont (FRA) – Instagram Perrine Laffont

  • Vous remportez donc un troisième petit globe du ski de bosses et un deuxième gros globe de cristal du ski freestyle : accordez-vous beaucoup d’importance à ce dernier ? 

Si on le compare à l’alpin, c’est totalement différent. En freestyle, ce serait impossible de passer d’une discipline à l’autre parce que c’est totalement différent. On passe du coq à l’âne. Mais il est quand même cool ce gros globe ! Il récompense vraiment le freestyleur qui a le plus dominé sa discipline. Il a quand même de la valeur et signifie quelque chose.

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  • Lors du concours de bosses parallèles de Deer Valley (États-Unis), vous perdez votre invincibilité lors des quarts de finale. Avec le recul, pensez-vous toujours que votre adversaire a été surnotée ?

Le jugement a sûrement été en sa faveur. Mais après, c’est le jeu du sport à jugement. Cela m’a parfois avantagé, pas cette fois. C’est le sport, il faut l’accepter. C’est une saison où je ne voulais pas me prendre la tête, donc tant mieux pour elle et tant pis pour moi. C’était un peu marrant : je quitte le podium pour la première fois depuis six courses et la course d’après je le retrouve. C’était, aussi, une belle histoire.

« La photo avec les deux globes est mythique ! »

  • Les dernières courses de l’hiver prévues à Idre Fjall (Suède) ont été annulées à cause du coronavirus : comment cela s’est passé sur place ?

On s’y attendait un peu… Le matin du premier entraînement, les Anglais, les Américains et les Japonais sont rentrés chez eux. Il restait encore les Français, les Canadiens et plusieurs autres équipes sur place. Ça faisait plusieurs jours que de nombreuses compétitions s’annulaient… Comme la coupe du monde féminine d’alpin d’Åre. Nous n’étions pas loin donc nous le sentions arriver. Je pense que c’était une bonne décision autant pour protéger les athlètes que tout le personnel autour. C’était légitime.

Perrine Laffont (FRA) – Instagram Perrine Laffont

  • Le lendemain de cette annulation, vous recevez vos globes sur place : c’était important que cette cérémonie se déroule sur un site de compétition ?

C’est cool parce que l’année dernière je n’avais eu les deux globes en même temps [elle avait reçu le gros du ski freestyle lors de la cérémonie des Chronos d’Or à Annecy, ndlr.]. La photo est quand même mythique avec les deux globes. C’est particulier et ça a une autre saveur.

  • L’année dernière vous disiez en avoir marre du ski, des voyages, etc. : qu’en est-il aujourd’hui ?

Ça va mieux ! J’ai repris goût à la compétition et je suis repartie bien motivée pour quelques années.

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« C’est une case qui reste à cocher mais… »

  • L’hiver prochain, les Mondiaux se dérouleront en Chine : la quête du titre en single, le seul qui vous manque, va-t-il guider toute votre préparation estivale ?

Il n’y a pas que ce titre dans ma vie. C’est une case qui reste à cocher mais il y a l’objectif, bien plus large, de toute une saison. Ce sera sûrement le principal objectif mais on verra cela au moment venue…

  • Le premier concours mixte de l’histoire aura lieu l’année prochaine en coupe du monde : est-ce une épreuve qui vous fait envie ?

Ouais carrément ! On a pu le tester l’été dernier en Australie [à Perisher, où l’équipe de France a ses habitudes, ndlr.]. C’était vraiment un bon concept. Vivre ça à deux, c’est vraiment cool !

« J’ai vraiment hâte que Camille revienne »

[Elle éclate de rire] Bien sûr qu’elle me manque ! C’est ma coéquipière mais avant tout mon amie, ma copine. Chaque fois que nous sommes ensemble, on se marre tout le temps, on passe des super moments. Elle me manque également en tant que partenaire d’entraînement : si ce n’est pas moi qui l’a pousse, c’est elle qui me pousse. Ça permet de progresser plus vite. J’ai vraiment hâte qu’elle revienne. Tout ça me manque.

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Perrine Laffont (FRA) – Instagram Perrine Laffont

  • Ces deux hivers sans autre féminine dans l’équipe n’ont pas dû être simples…

La saison dernière a été compliquée. C’est vrai que j’ai eu du mal à le gérer. Cet hiver, il y avait un nouveau groupe avec Martin [Suire] et Nicoles [Desgaches] qui sont arrivés. L’ambiance était beaucoup plus légère. J’ai retrouvé des personnes qui avaient un peu plus mon âge et mon état d’esprit. On match tous bien ensemble !

  • Comment vous occupez-vous pendant le confinement ?

Ça va ! J’ai de quoi m’occuper. Je fais toute la paperasse de l’hiver, les notes de frais, je réponds aux mails, tout ça. Pour l’entraînement, j’ai complètement arrêté. À chaque fin de saison je m’octroi une période de relâchement où je me mange ce que je veux pour après repartir. Ça fait du bien de couper.


Fanny Smith : « J’aurais bien voulu avoir ma chance pour le globe… »

Depuis Villars-sur-Ollon où elle est confinée, la ski crosseuse Fanny Smith a pris l’appel de la Planète Blanche de Nordic Magazine. Au programme de l’entretien téléphonique ? Le bilan de sa saison, les problèmes qu’elle a rencontré cet été, la dangerosité et une question sur le gros globe du freestyle… La Suissesse de 27 ans avait des messages à faire passer.

  • Vous terminez la coupe du monde de ski cross à la deuxième place : satisfaite ?

Vu les circonstances, je suis très contente. J’ai été la seule a remporter quatre courses. Ça a été une bonne saison malgré quelques petits soucis rencontrés lors de ma préparation estivale…

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  • Quels étaient ses problèmes ?

J’ai eu des grosses carences au mois de septembre. Le temps qu’ont les trouve et que l’on mette en place les choses pour remonter la pente, ça a pris un certain temps. Début décembre, j’étais bien, de nouveau à flot, au top. Mais ma préparation a été chamboulée et j’ai perdu 20% de jours de ski, ce qui n’est pas négligeable. La préparation athlétique a également été impactée.

Fanny Smith (SUI) – Instagram Fanny Smith

  • La dernière course prévue à Veysonnax (Suisse) a été annulée alors que la veille la compétition de snowboardcross avait pu se dérouler : vous vous y attendiez ?

Dès le début de la semaine, nous les Suisses, on se disait que c’était inimaginable que ça ait lieu. Les snowboardeurs ont eu la chance de pouvoir avancer leur course au vendredi et de pouvoir la disputer. Nous, les directives sont arrivées et ça a été annulé. Vu les circonstances, je trouve cela tout à fait normal. J’aurais bien voulu avoir ma chance pour le globe mais c’est la loi du sport…

  • Vous n’êtes donc pas frustrée ?

D’un certain côté oui, mais vu les circonstances pas du tout. On prend la santé en compte en premier, c’est le plus important.

« Le ski cross n’a rien à faire dans la catégorie freestyle »

  • C’est votre grande rivale Sandra Näslund qui remporte le globe cette année : quelle est votre relation avec elle ?

Sandra est quelqu’un de très timide mais c’est une super athlète. On aime avoir des adversaires comme cela. Elle fait du beau ski, c’est toujours plaisant de courir des finales avec elle parce qu’on sait qu’il y aura de l’action et que ce sera propre.

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Fanny Smith (SUI) – Instagram Fanny Smith

  • Pour le gros globe du ski freestyle…

[Elle nous coupe] C’est impossible de l’avoir pour nous !

  • Pensez-vous qu’il est encore utile ?

Dans la catégorie freestyle, ça n’a aucun sens. Chaque athlète est spécialisé dans une seule discipline. S’ils nous passeraient dans l’alpin, ça aurait du sens. En tant que ski crosseurs, nous pouvons participer à des épreuves d’alpin.

  • Vous militez donc pour le déplacement du ski cross dans la catégorie ski alpin ?

Le ski cross est le seul sport du ski freestyle qui n’a pas de juges. Selon moi, on n’a rien à faire dans la catégorie freestyle parce qu’on est un vrai sport de compétition.

« Je prends du plaisir à me surpasser »

  • Cela fait maintenant onze années que vous êtes sur le circuit mondial : qu’est-ce qui vous pousse à continuer ?

C’est simplement le plaisir. Chacun a sa passion pour son métier, moi c’est le ski cross. Je prends vraiment du plaisir à m’entraîner, à chercher à m’améliorer, à aller chercher la perfection et à me surpasser. Tant que mon corps le voudra et que j’aurais cette flamme, je continuerai.

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  • Vous en êtes à 23 victoires en coupe du monde : ce que vous accomplissez est-il une fierté ?

Très honnêtement, je ne regarde jamais cela. Lorsque mes coachs m’ont annoncé de début de saison que j’étais arrivée à 20 victoires et 40 podiums, je leur ai simplement répondu que ça faisait un chiffre rond.

Fanny Smith (SUI) – Instagram Fanny Smith

  • Votre sport entraîne, parfois, de graves chutes : vous avez déjà eu peur de pratiquer le ski cross ?

Je ne pense pas que le ski cross soit plus dangereux qu’un autre sport de neige. Il faut juste être bien préparé, s’entraîner correctement et se donner à fond. Ce n’est pas un sport où on peut se dire « je vais essayer. » Soit on le fait à 100%, soit on ne le fait pas du tout. Après, il y a eu des malheurs comme Anna Holmlund [ski crosseuse suédoise triple vainqueure du globe de la spécialité, médaillée mondiale et olympique tombée dans le coma après une chute survenue en décembre 2016, ndlr.], mais c’était un concours de circonstances.


Nygaard numéro un mondial

Mis en place en novembre dernier, le classement mondial de ski de fond, appelé SC Ranking et regroupant tous les fondeurs ayant participé à une épreuve de la Visma Ski Classics, Pro Tour ou Challengers, a livré son verdict. Maintenant que toutes les compétitions ont été disputées ou annulées à cause de la pandémie de coronavirus, il ne changera plus avant l’été et les courses australes. Le Norvégien Andreas Nygaard (Team Ragde Eiendom) mène le classement avec 39 997 698 points. Son coéquipier Tord Asle Gjerdalen (39 199 970 pts) et la Suédoise Britta Johansson Norgren (Lager 157 Ski Team/38 524 052 pts) complètent le podium. Alexis Jeannerod (eD System Bauer Team), douzième, est le premier Français.

Andreas Nygaard (NOR) – Visma Ski Classics

Rappelons que le vainqueur masculin et féminin d’une course Pro Tour gagne deux millions de points alors qu’une Challengers en rapporte 500 000. Les points remportés ensuite sont proportionnels au retard à l’arrivée. Les 20 meilleures courses des 24 mois écoulés sont prises en compte.

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> Antoine Auger, du e-Liberty Ski Team, a battu le record du monde du 100 kilomètres en Skierg : notre interview exclusive ICI

Antoine Auger (FRA) – Antoine Auger

> Il a skié pendant 18 heures 50 : notre article ICI

Photo : Ola Kvisle

295 kilomètres en 24 heures !

Deux jours avant le début du confinement, Nicolas Perrier avait skié 24 heures durant à Chamrousse (Isère) ! Il a parcouru 295 kilomètres pour 6 000 mètres de dénivelé. L’intéressé explique à Nordic Magazine que « c’était en mode détente avec fondue pendant les pauses. Mais l’année prochaine, on retentera en mode record du monde ! » On ? Il était effectivement accompagné par des copains qui ont fait un petit bout de chemin en sa compagnie : « Brice Jacques, Guillaume Berhault ou Antoine Girardet, mais aussi des enfants du club, des parents. »

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> DERNIÈRE MINUTE : Thea Krokan Murud fait 347 kilomètres en 24 heures et le trio Anders Auckland, Joergen Auckland et Joar Thele 516 kilomètres en 31 heures 30 minutes !

Instagram Team Ragde Eiendom


Arthur Richalet-Chaudeur : « De la vitesse, de l’engagement, c’est tout ce que j’aime ! »

Engagé dans le championnat du monde d’Ice Cross, ou descente de patinage extrême, Arthur Richalet-Chaudeur nous fait découvrir son sport dont vous avez pu suivre les résultats tout au long de l’hiver dans la Planète Blanche.

  • Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le Red Bull Ice Cross ?

C’est une discipline qui est à l’image du ski cross. Patins aux pieds, on commence par un parcours chronométré en solitaire. De cela, découle classement. En fonction de celui-ci, nous partons à quatre et les deux premiers en bas passent au tour suivant. Et ainsi de suite jusqu’à la finale.

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  • Quelles sont les sensations dans un parcours d’Ice Cross ?

Il y a toujours de l’appréhension au départ. Quand on s’élance, on ne pense plus à grand-chose à part à arriver en bas le premier. On essaye de faire notre maximum. C’est vraiment plaisant, il y a de la vitesse, il faut pas mal d’engagement. C’est tout ce j’aime.

Arthur Richalet-Chaudeur (FRA) – Instagram

  • Comment en êtes-vous arrivé à pratiquer ce sport ?

Il y a quatre ans, la première étape du championnat du monde d’Ice Cross a eu lieu à Marseille. Ils ont cherché des juniors français pour que le pays soit représenté. Mon frère Théo y a donc participé. Moi, j’étais trop jeune mais j’ai intégré le circuit avec lui il y a deux ans.

« Toujours une fierté de représenter la France »

  • Vous participez à toutes les épreuves ?

Malheureusement, on ne peut pas parce que ça coûte cher et il faut se libérer. À côté, je suis au lycée et je pratique le hockey et le ski, donc c’est compliqué…

  • Comment l’Ice Cross se développe-t-il en France ?

Depuis cette année, il est entré à la Fédération française des sports de glace. Du coup, ils essayent de monter un petit championnat français pour essayer d’avoir une pré-sélection avant d’accéder au circuit mondial.

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Red Bull Ice Cross

  • Cette année, une étape du championnat du monde avait lieu en France à Pra-Loup : vous vous y êtes imposé en juniors…

J’étais vraiment très content. C’est toujours une fierté de représenter la France, qui plus est à domicile ! Le parcours était beaucoup mieux que certains d’autres courses 500 points [les manches du Red Bull Ice Cross donnent différents points : certaines 250, 500 ou 1000, ndlr.]. Ils ont fait du beau boulot malgré les aléas de la température.

« L’objectif est de faire entrer ce sport aux Jeux olympiques »

  • Sur la saison complète, vous terminez deuxième du général juniors : c’était l’objectif ou vous visiez plus haut ?

L’année dernière, je me suis dit qu’il fallait que j’entre dans le top 5 cet hiver parce que c’était ma deuxième saison. Finalement, les premières courses ont été de belles surprises et je me suis dit que je pouvais aller chercher le titre… Je suis satisfait de ma deuxième place !

Arthur Richalet-Chaudeur (FRA) – Instagram

  • Avez-vous une idole dans le monde du Crashed Ice ?

Ce serait Mirko Lahti. Il a dominé la catégorie juniors et, maintenant avec les hommes, il continue avec un parcours de fou malgré son jeune âge.

  • Comment voyez-vous l’évolution de votre sport ?

L’objectif est de faire entrer ce sport aux Jeux olympiques. Les instances essayent de le développer à fond au niveau mondial.


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Newell et Bjornsen s’arrêtent, le clan des Américains en prend un coup

Les fondeurs américains Andrew Newell et Erik Bjornsen ont annoncé, la semaine passée, leur retraite sportive. Le premier, 36 ans, a terminé 41e du sprint classique d’Oberstdorf (Allemagne) en janvier dernier lors de son ultime coupe du monde. Lors de sa longue carrière débutée il y a 20 ans, il a participé à 220 coupes du monde pour trois podiums, tous décrochés en sprint en mars 2006, 2008 et 2010. Le second, compagnon de la Française Marine Dusser, s’arrête à 28 ans. La poursuite classique de Lillehammer (Norvège) en décembre 2018 constitue son must : il prenait la troisième place et montait sur son seul podium en 126 départs.

Erik Bjornsen (USA) – Thibaut/NordicFocus

Weirather se retire du circuit

À 30 ans, Tina Weirather, skieuse alpine originaire du Liechtenstein, met, elle aussi, un terme à sa carrière. Une anonyme quatorzième place lors du super-G de La Thuile (Italie) le 29 février dernier constitue sa dernière course. Médaillée de bronze olympique de la spécialité en 2018, elle a remporté neuf manches en coupe du monde au cours de sa vie de sportive. Les petits globes de cristal du super-G 2017 et 2018 lui sont également revenus. Un an après la retraite de Lindsey Vonn, c’est une autre grande dame de la vitesse féminine qui s’en va.

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Bøkko nouveau retraité

Le patineur de vitesse norvégien Håvard Bøkko a également annoncé la fin de sa carrière de sportif de haut niveau. Légende de son sport au pays du roi Harald V, il a remporté la poursuite par équipes aux Jeux de PyeongChang et le bronze sur 1 500 mètres à Vancouver huit années plus tôt. C’est lesté de 17 médailles internationales qu’il rejoint de clan des retraités des sports d’hiver.


Comme depuis quelques semaines, faisons la liste des événements annulés à cause de la pandémie du nouveau coronavirus Covid-19 :

  • la Fédération française des sports de glace met fin à sa saison sportive
  • la KHL – ligue est-européenne de hockey sur glace – abandonne sa saison alors que les playoffs venaient de débuter juste avant la pandémie
  • la saison de NHL – ligue nord-américaine de hockey sur glace – pourrait se terminer à la fin de l’été
  • même si la Ligue Magnus, championnat français de hockey sur glace, a été abandonnée, les Trophées de la saison ont tout de même été décernés :
    • meilleur joueur français : Damien Fleury (Grenoble)
    • meilleur gardien de but : Matija Pintaric (Rouen)
    • meilleur espoir : Quentin Papillon (Mulhouse)
    • meilleur entraîneur : Yorick Treille (Mulhouse)
    • meilleur compteur : Alex Aleardi (Grenoble)
    • équipe la plus fair-play : Amiens
  • les réunions de coordination de la FIS pour les championnats du monde se dérouleront par conférences téléphoniques :
    • Mondiaux de ski nordique 2023 organisés à Planica (Slovénie) : 31 mars
    • Mondiaux de ski nordique 2021 organisés à Oberstdorf (Allemagne) : 3 avril
    • Mondiaux de ski alpin 2023 organisés à Méribel-Courchevel (France) : 16 avril
    • Mondiaux de ski alpin 2021 organisés à Cortina d’Ampezzo (Italie) : 29 avril
  • le Congrès électif de la FIS, prévu en mai prochain, en Thaïlande est annulé : le prochain président devrait donc être élu à l’automne
  • la Fossavatnsgangan (Islande) est annulée, la saison de ski de fond est donc officiellement terminée
  • le Ladies Night Tour 2020 n’a comporté que deux étapes : Doriane Escané et Caitlin McFarlane, vainqueures des deux courses, sont premières ex æquo au général

> Dorothea Wierer fait son ménage

Instagram Dorothea Wierer

> Emilien Jacquelin, qui nous a accordé un entretien ce dimanche, cherche une plancha électrique et… se demande dans quel état il va terminer le confinement

> La short-trackeuse Tifany Huot-Marchand (à gauche, accompagné de sa sœur Manon) dévoile une photo de ses débuts…

Instagram Tifany Huot-Marchand

> Les Bègue, Aristide et Myrtille accompagnée de son copain Lucas Fratzscher, font de la gym à domicile…

> Andri Ragettli propose un incroyable parcours (à ne surtout pas reproduire)

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> Le tweet hilarant d’Emilien Claude sur le Nutella…

> … qui continue sur sa lancée dans une story Instagram en comparant Ahmad de Koh-Lanta à un biathlète privé de poursuite !

> Alexis Jeannerod et Pierre Tichit font des travaux pour faire passer le temps

Instagram Team CAFC

> Arthur Bauchet fait de la musculation avec ses médailles des Jeux Paralympiques !

> Le tuto préparation de skis de Fanny Smith

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> Stina Nilsson s’entraîne au tir et… se retrouve avec des genoux bleutés !

Instagram Stina Nilsson

> Maxime Montaggioni joue à Call Of Duty… en tenue complète !

Instagram Maxime Montaggioni

> L’incroyable séance d’entraînement du Team Nordique Crédit Agricole Franche-Comté

> Lucas Chanavat est le boss du Bottle Flip Challenge

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par ????? ???????? (@lucaschanavat) le 25 Mars 2020 à 10 :48 PDT

> Guillaume Cizeron propose un entraînement pour les jambes

Voir cette publication sur Instagram

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Une publication partagée par Guillaume Cizeron (@guillaume_cizeron) le 26 Mars 2020 à 11 :00 PDT


> Federica Brignone, Corinne Suter et Petra Vlhova reçoivent leurs globes…

La saison de ski alpin n’ayant pu aller jusqu’à son terme, l’Italienne Federica Brignone, la Suissesse Corinne Suter et la Slovaquie Petra Vlhova, lauréates des différents globes de cristal, ont reçu leurs précieux trophées en cours de semaine.

Instagram Federica Brignone

Instagram Corinne Suter

Intagram Petra Vlhova

> Le médecin de l’équipe de hockey de Cergy décède du coronavirus

Les Jokers de Cergy-Pontoise ont annoncé le décès de leur médecin, le docteur Sami Reda des suites du coronavirus. La rédaction de Nordic Magazine adresse ses plus sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à ses proches.

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> Kevin Rolland est retourné sur un halfpipe

Moins d’un an après une grave chute qui faillit lui coûter la vie à La Plagne (Savoie), Kevin Rolland a remis les skis dans un halfpipe à la mi-mars à Crans-Montana (Suisse). Le lendemain, les statons fermaient à cause de la pandémie de coronavirus. Il s’est ensuite confié à nos confrères de L’Équipe.

« C’est mon premier vrai retour, mon premier entraînement. Là, j’ai attaqué en faisant de vrais tricks. Le fait d’être resté loin des halfpipes pendant si longtemps m’avait fait perdre confiance. Cette journée m’a plus que rassuré, donc je suis super heureux. Je l’ai échappé belle : si j’avais loupé cette journée, ça m’aurait fait deux ans sans pipe. Mais j’ai donc eu deux heures d’entraînement cet hiver. Le pipe, c’est ma maison, c’est là où je me suis construit, donc j’avais besoin d’y retourner. » (Kevin Rolland à L’Équipe)

> Le logo des Mondiaux 2021 de freeski, ski freestyle et snowboard organisés à Zhangjiakou (Chine) dévoilé

Il est composé de plusieurs éléments : la Grande Muraille de Chine, des montagnes, des rampes et des flocons de neige.

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> Tanguy Nef remporte l’International Matteo Baumgarten Award

Le skieur alpin suisse Tanguy Nef est le lauréat 2020 de l’International Matteo Baumgarten Award. Ce prix a été créé par Giacomo et Paola pour honorer la mémoire de leur fils en récompensant un athlète étudiant brillamment à côté de la compétition. Inscrit en informatique au Dartmouth College d’Hanover dans le New Hampshire, Tanguy Nef succède à la fondeuse Lisa Unterweger.

> La neige est stockée à Prémanon

Le Centre national de ski nordique et de moyenne montagne (CNSNMM) de Prémanon (Jura) a réussi à stocker de la neige, à 80% naturelle, pour pouvoir assurer l’ouverture des pistes dès le début du mois de novembre prochain sur le domaine et le stade des Tuffes. Rappelons que celui-ci doit accueillir un week-end de la coupe du monde de ski de fond du 5 au 7 février 2021.

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Instagram CNSNMM

Instagram CNSNMM

> Le Bec des Rosses de Verbier (Suisse) de nuit, ça donne ça !

> La vidéo du résumé de la saison de Red Bull Ice Cross

> Regardez le premier Vlog de Marion Haerty, championne du monde de snowboard freeride

Photos : Nordic Focus / Visma Ski Classics / Antoine Auger / Instagram / Facebook.

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