Saut à ski : le Grand Prix d’été sans les Japonais ?

Rédigé le 10/07/2020
Nordic Magazine

SAUT À SKI – Jusqu’à nouvel ordre, les autorités japonaises ne veulent pas inscrire leurs athlètes à des compétitions internationales. Cette décision concerne les sauteurs à ski qui pourraient dès lors ne pas participer au Grand Prix d’été qui débute fin août en Europe.

Saut à ski : après l’annulation des compétitions

Le saut à ski n’en finit pas d’être perturbé par la crise du coronavirus. Ainsi, les sauteurs japonais ne devraient probablement pas participer à l’édition 2020 du Grand Prix d’été. 

Mi-avril, l’état d’urgence était décrété dans l’archipel nippon. La fédération japonaise de ski annonçait dans la foulée la suspension de ses activités jusqu’en septembre. Résultat, toutes les compétitions nationales étaient annulées.

Le 25 mai, le premier ministre, Shinzo Abe, levait les mesures. Jusqu’au mercredi 8 juillet, 20 406 cas de coronavirus ont été recensés dans le pays. Depuis l’apparition du Covid-19 sur l’Archipel, le 16 janvier, 981 personnes sont décédées. Soit 7 décès par million d’habitants (400 pour un million en France).

L'article continue sous la publicité






Mi-juin, la Fédération internationale de ski décidait malgré tout à son tour de supprimer de son calendrier l’ouverture de la coupe continentale qui devaient se dérouler du 29 au 30 août sur le HS 131 de Hakuba. Elle aura finalement lieu les 5 et 6 septembre à Rasnov, en Roumanie.

Selon le site Sanspo.com, les autorités japonaises auraient finalement renoncé à envoyer cet été leurs athlètes aux événements internationaux. Les sauteurs à ski sont directement concernés. Cette décision est motivée par la volonté de minimiser le risque d’infection de ses équipes nationales au coronavirus.

Or, l’inauguration du Grand Prix d’été masculin est actuellement prévue du 22 au 23 août à Wisła, les filles se retrouvant une semaine plus tôt à Frenstat.

Les Japonais, qui subissent encore des restrictions pour leurs déplacements vers de nombreux pays européens, ne ferment toutefois pas complètement la porte. Notamment si la pandémie venait à reculer. Une autre solution consisterait à tester tous les concurrents au Covid-19, peut-on lire.

L'article continue sous la publicité






L’entraînement continue

Pendant ce temps, les athlètes s’entraînent principalement sur les tremplins de Hakuba et Sapporo. En témoignent les réseaux sociaux.

Ces derniers jours, Hiroaki Watanabe s’est d’ailleurs fait une belle frayeur, comme en témoigne cette vidéo :

À noter enfin, concernant le Grand Prix de Wisla, qu’il pourrait se dérouler à huis clos. En outre, le programme pourrait être adapté. Il y aurait deux compétitions individuels. À suivre.

L'article continue sous la publicité






Photo : Instagram Ryoyu Kobayashi